© La vallée de Barétous © |
![]() |
Pays
basque <<
>>
Vallée d'Aspe
Espagne
---------------------------
Sept
jours en Barétous - Une
balade
prioritaire
----------------------------
rotégée par la haute et imposante pyramide que forme le pic d’Anie, la verte vallée du Barétous , est la plus petite des grandes vallées montagnardes du Béarn. Composée à 40 % de forêts dégageant leur comptant d’oxygène, elle est tout aussi accueillante que ses voisines, ainsi qu’en témoigne son court slogan de « Pays à vivre ». On y est comme un poisson dans l'eau ainsi que le suggère sa forme d'ensemble. Le Barétous, c'est le pays des mousquetaires puisque Aramis, Porthos et le comte de Tréville y ont vraiment vécu. La fierté et l'esprit d'indépendance des barétounnais sont mis en évidence par ce proverbe:
"L'Ossalois ne se confie qu'à son curé;l'Aspois ne se confie qu'à son notaire; le Barétounnais ne se fie qu'à lui-même."
. Le Barétous s’écrivit successivement, Baratos, Baratoos, Varatoos en 1385 et Baretons au XVIII°s., noms en relation avec la rivière nommée le Vert, (Lo Bert en 1468). qui l’a façonné patiemment tout au long des millénaires. Deux branches du Vert dévalent des gros massifs montagneux d’Issarbe et de la Pierre Saint-Martin, pour se rejoindre à Aramits et alimenter le gave d’Oloron. Différent dans sa présentation de ses consœurs ossaloise et aspoise, au relief plus aisément appréhensible. Par rapport à la vallée d’Ossau à l’aspect accueillant avec sa forme en auge donnée par son glacier et la vallée d’Aspe , plus encaissée en forme de V façonnée par son gave torrentueux, le Barétous se décompose en deux parties tranchées; l’aval aux formes douces et arrondies et l’amont où les falaises agressives s’élèvent brusquement vers le sud.
Comme ses consœurs, le Barétous est habité depuis la protohistoire comme l’attestent le nombre importants de constructions tumulaires et mégalithiques répandues dans les hauteurs. Une fonction sépulcrale voire cultuelle, leur est la plupart du temps rattachée. Beaucoup plus aisément pénétrable que ses voisines d'Aspe et d'Ossau, on trouve naturellement dans le Barétous plus d’ouvrages à caractère défensif comme les castéras et mottes . Les églises de Féas ; Issor , Lanne-en-Barétous, construites en hauteur, auraient pu succéder à de tels ouvrages de castramétation. Dans son rapport sur les peuplades pyrénéennes, Pline cite la tribu des bercorates qui aurait pu correspondre aux barétounais primitifs.
Les pasteurs valléens bénéficièrent à l’instar de leurs voisins, d’un For (ensemble de textes de loi du début du XIII°s) reconnaissant leur semi-indépendance et leur capacité auto-gestionnaire. On y lit notamment ceci : « ..sabude cause sie que los de Baretous se abiencon ab Guilhem-Ramon de Moncade, vescomte de Bearn » ; soit chose connue que ceux de Barétous s’accordèrent avec Gulllaume Raymond, vicomte de Béarn. Ce For fut doublé en 1375 d’un traité de bon voisinage dit « Junte de Roncal » avec les aragonais de la vallée de Roncal.
En 1589, Catherine de Navarre, accorde aux habitants de la vallée l’affièvement des terroirs, herms et autres terres vacantes; reconnaissance tacite des privilèges octroyés par le For. Au début du XVIII°, est établi un règlement qui stabilise, délimite et engage les relations administratives entre les six communautés pour mettre fin aux incertitudes du régime antérieur.
La création du canton d’Aramits permettra plus tard de conserver une unité administrative calquée sur le territoire barétounais ancestral avec ses 6 communes traditionnelles: Ance; Aramits; Arette; Féas ; Issor et Lanne-en-Barétous
(extrait de Lo Noste Béarn d' Hubert Dutech)©
><><><><><><><><><><><><><><><
-Anémm, énn dabann ! (allez, en avant !) Je vous propose en priorité absolue la balade qui suit , car ce parcours risque à très court terme
d'être rendu impossible par la présence d'une immense carrière de 13 hectares (une vingtaine de terrains de foot),
qui défigurerait de manière IRRÉVERSIBLE le magnifique site de Bugangue.
-Les Hauts d'Issor/Agnos/Aramits : un truc sympa entre Aspe et Barétous - Petit rappel géographique; la commune d'Agnos ,
dans la banlieue sud d'Oloron est caractérisée par la présence de grandes forêts dans la partie sud de son territoire (il y a d'ailleurs un arborétum et un parcours d'orientation) et les communes limitrophes d'Issor et d'Aramits sont caractérisées, elles, par des hauteurs sympathiques, dégageant de beaux panoramas. Le but de l'opération est de réunir ces deux avantages . D'ores et déjà, des parcours de VTT sont tracés dans ce secteur, ainsi que des sentiers balisés, dont celui effectuant le tour du Barétous. Après vous être muni d'une bonne carte, vous vous engagez donc -en voiture- dans la zone forestière d'Agnos et parvenus à une fourche, vous vous dirigez vers le bois de Bugangue.
Première possibilité: Tout en bout de la route (sans monter), vous garez. Du parcage, vous vous dirigez vers le col d'Etche (sud-ouest) à travers des fougeraies, vous bifurquez ensuite vers le sud-est, pour retrouver la ligne de Crête, et vous redescendez par le col d'Urdach.
Deuxième possibilité: Faire la boucle dans l'autre sens. Depuis ce point, ou en remontant toute la route forestière, vous vous dirigez vers le col d'Urdach (488m) (direction est)
(c'est dans ce secteur, dans le vallon précédant la ligne de crêtes, au lieu dit "les Pernes", que se situerait la carrière .. qui se trouverait être territorialement, dans la commune d'Aramits). A terme, c'est tout ce vallon, toute cette chaîne collinaire qui seraient appelés à disparaître, transformant le site en mauvaise copie du cirque de Gavarnie. Du col d'Urdach, vous montez au Soum d'Unars (606m) situé au sud-ouest du col. C'est un belvédère qui s'offre à vous avec une vue remarquable sur 360°. Qui plus est, ce secteur est très riche au point de vue archéologique et nombre de tumulus y ont déjà été mis à jour et étudiés (Bilatre). On respire un bon coup, puis par un sentier plus ou moins bien tracé, filant nord-ouest, vous rejoignez le petit col d'Etche (379m) , -bien visible en contrebas- en passant dans le secteur au joli nom de Mer de Her et en dessous du Soum d'Ombret surplombant Ance. Ce modeste petit sommet (562m) a la particularité d'être agrémenté de gros rochers (ce qui est insolite, ici ) . Il s'en est suivi une légende selon laquelle une race de géants les auraient transportés pour s'attirer les bonnes grâces des hades (fées locales), lesquelles y auraient élu domicile; d'où le nom de Jardin des fées. De là, vous redescendez (vers l'est) par un large et agréable chemin sillonnant à travers des fougeraies vers votre point de départ. C'est le secteur -bien-nommé- du Termy .. cet endroit s'est inscrit dans l'histoire du Béarn, à propos de conflits entre éleveurs des communes limitrophes, chacun s'estimant dans son bon droit au niveau de l'utilisation des pacages.
* Je vous recommande donc de profiter
au plus vite de cette balade, le site - ci-contre -
, risquant d'être défiguré de manière irréversible. |
******
***
*
Voir comment réussir sa semaine en vallée d'Aspe ... en vallée d'Ossau
Quelques sites barétounais
© VALLE de BARÉTOUS ©
rotegido
por la alta e imponente pirámide que forma el
pico de Anie,
el verde valle del Barétous, es el más pequeño
de los grandes valles montañeses del Béarn.
Compuesto por 40% de bosques que liberan su cuenta de oxígeno,
es tan acogedora como sus vecinos, tal como lo atestigua su corto
lema de " País para vivir". Se está como
pescado en el agua, así como lo sugiere su forma global. El
Barétous, es el
país de los mosqueteros puesto
que Aramis, Porthos y el conde realmente vivieron
ahí.
El Barétous se escribió sucesivamente, Baratos,
Baratoos, Varatoos en 1385 y Baretons en el siglo XVIII, nombres en
relación con el río llamado el Verde, (Lo Bert en 1468)
que lo trabajó pacientemente durante milenios. Dos ramas del
Verde descienden de los grandes macizos montañosos de Issarbe
y la
Piedra San Martin,
para juntarse en Aramits y abastecer al torrente de
Oloron.
Difieren en su presentación de sus colegas del valle de Ossau
y de Aspe, de relieve más fácilmente comprensible. Con
relación al
valle de Ossau el
aspecto acogedor con su forma de canal dado por su glaciar y al
valle de Aspe,
más encajonado con forma de V trabajada por su río
torrentoso, el Barétous se divide en dos partes distintas;
río abajo con formas suaves y redondeadas y río arriba
donde los acantilados agresivos se elevan precipitadamente hacia el
sur.
Como sus colegas, el Barétous está habitado desde la
protohistoria, como lo certifican una cantidad importante de
construcciones sepulcrales y megalíticas extendidas en las
alturas. La mayor parte del tiempo se las vinculó con una
función sepulcral o incluso de culto. Mucho más
fácilmente penetrable que sus vecinos de
Aspe
y Ossau,
en el Barétous se encuentran naturalmente más obras de
carácter defensivo como los castéras y montículos.
Las iglesias de
Féas
; Issor
, Lanne-en-Barétous,
construidas en altura, habrían podido suceder a tales obras de
castrametación. En su informe sobre las tribus pirenaicas,
Pline cita la tribu de los bercorates que habría podido
corresponder a primitivos habitantes de Baretous.
Los Pastores de los valles se beneficiaron tal como ocurre con sus
vecinos, con
un Fuero
(conjunto de textos de leyes de comienzos del siglo XIII) qu
reconocía su semi-independencia y su capacidad de
auto-administración. Se lee, en particular, esto :
" .."sa causa sie que loa de Baretous se abiencon
ab - Ramon Guilhem de Moncade, vesc de Bearn " ;"
o cosa conocida que los de Barétous acordaron con Gulllaume
Raymond, vizconde de Béarn. Este Fuero se volvió a
acordar en 1375 en un Tratado de buena vecindad, llamado
" Junta
de Roncal ", con los aragoneses del valle de Roncal.
En
1589, Catherine de Navarra, concede a los habitantes del valle el
feudo de las tierras, “herms” y otras tierras vacantes;
reconocimiento tácito de los privilegios concedidos por el
Fuero. A principios del siglo XVIII, se establece un Reglamento que
estabiliza, delimita e inicia las relaciones administrativas entre
las seis comunidades para poner fin a las incertidumbres del régimen
previo.
La creación del cantón de Aramits
permitirá más tarde conservar una unidad administrativa
copiada en el territorio del valle ancestral con sus 6 municipios:
Ance;
Aramits;
Arette;
Féas
; Issor
y Lanne-en-Barétous
(extracto
de Lo Noste Béarn
de
Hubert Dutech)©
Sitios barétouneses :
*
ot-vallee-baretous.fr
= Oficina de
turismo del valle
-Historia; Tradiciones; Actividades relacionadas con la naturaleza;
Gastronomía; Alojamiento
*aramits.fr
=
Sitio municipal oficial de Aramits /
-Numerosas rúbricas esencialmente prácticas :
varias direcciones. Fotos.
*ifrance.com/comarette
= Sitio municipal oficial de Arette
-Turismo; el
pueblo, La Piedra San Martín, los precipicios. Numerosas
fotos.
*perso.wanadoo.fr/baretous-64.louis/arette = Sitio del colegio de Arette. Presentación de Arette, del Barétous, de la fiesta de los pastores.
*mousqbaretous.com
=Nos
recuerda que los famosos mosqueteros eran (¡sí !)
bearneses.
*baretous.freesurf.fr
=La
cultura architectónica del valle del Barétous :
numerosas fotos.
-
Aires bearneses acompañan las páginas.
*vallee-baretous.com
=
Infomaciones
útiles en lo
que respecta al alojamiento, restaurantes, distracciones. Mapas por
temas; contactos e-mail.